BCN For The Noobs
Je viens vous conter la merveilleuse histoire d'un weekend inattendu, arrivé par surprise un bel après midi de Décembre. La gentille Julia de Galicia proposa à l'attentive Natasha de profiter de son humble carosse pour aller toujours plus au Sud, visiter et découvrir les routes d'Espagne et le joyau catalan qu'est Barcelona.
Surpris et inquiets par l'état de nos finances nous hésitâmes longuement avant de nous embarquer sur la route des Tapas par un vendredi après midi d'hiver où la lumière dardait avec délicatesse ses rayons pastels sur les arides garrigues...
Quelques heures à peine et nous voilà passant le rond point des Mailloles qui jouxte la maison de ma grand-mère. Pas le temps de nous arrêter, nous foncions déjà vers Collioure, Port-Vendres, Banyuls et Cerbère, hauts lieux de ma jeunesse insouciante à batifoler sous l'eau méditerranéenne. Baignés d'un coucher de soleil épique à Collioure, nous continuâmes la route sinueuse dans les caps rocheux de la côte. Une fois passés du côté espagnol, Julia nous laissa à Girona d'où un train 'express' nous emmena à BCN. Quelques passes de métro et nous voilà arrivés à l'appartement en plein dans la Vieille Ville (à deux pas de la place Reial). Au prix d'une auberge de jeunesse pour 2, le rapport était beaucoup plus intéressant: petite salle de bain, petite cuisine, télé, lit privé. 50€ la nuit, rien à dire.
Vers 23h, nous partions donc manger à l'heure espagnole, dans un petit troquet typique dans la Carrer Argenteria, au bord de l'église Santa Maria del Mar. Tapas plus que corrects (mention spéciale à la Sepia a la plancha!!) voire très bons, nous étions arrivés! Retour via le port, admiratifs que nous étions devant autant d'espace, BCN est une ville où il fait bon respirer et vivre!
Le lendemain l'agenda était au desayuno sur las Ramblas (15€ pour 4 patisseries, 2 cafés au lait et 2 jus...) suivi de la visite de la Sagrada Familia, merveille torturée voulue le temple d'expiation des pêchés. Gaudi en entama la construction en 1886 mais mourut en 1926 sans l'avoir complétée. Ses travaux, les plans complets de la cathédrale telle qu'il l'avait voulue, demeurèrent néanmoins et la construction fut reprise de plus belle avec l'afflux de capitaux privés. En ce jour de décembre 2005, nous avons pu assister à l'avancement de la nef qui n'existait pas quand j'y suis passé la dernière fois en 1998. Les estimations optimistes voudraient la voir finie en 2026 pour le centenaire de la mort de l'artiste. La magie de l'oeuvre est captivante, le style à la fois torturé et emprunté à la nature, la taille incroyable et démesurée. La croix du Christ une fois finie, elle devrait arriver 1 mètre plus bas que la hauteur du Montjuic car Gaudi voulait garder l'humilité de son oeuvre par rapport à celle de Dieu.
Une fois redescendus (Natasha avant moi pour cause de panique due au vertige), j'avais tellement matraqué que la batterie en était presque déchargée. Détour par l'excrèmentatoire McDo pour recharger les accus (littéralement) et gavage de sucre en règle!
La suite de l'après midi devait nous emmener au Parc Güell où les mosaïques de Gaudi sont autant de délicates attentions pour l'oeil. L'effrayante dramatisation de la Sagrada Familia est ici oubliée pour céder la place à une ambiance beaucoup plus relaxante, au milieu des palmiers et du joueur de Hang. J'ai en effet découvert cet instrument assez exceptionnel: mi-djembé, mi-ovni, mi-doublewok, il produit un son pur et doux, proche de la harpe. (développé par le PANArt)
Vidéo à suivre...
De là, nous remîmes tenroute vers le centre ville, discutant au passage avec des américains possédant un restaurant à Berkeley, le Zatar, et qui passaient par BCN en revenant du Mozambique. J'irais surement y faire un saut si je peux lors de mon passage à la conférence de l'AMS à Monterey en avril 2006...
Bref, retour en ville pour aller voir la cathédrale de la Seu, honteusement défigurée par des échafaudages. Encore des jeunes qui font des graffitis me direz vous, et vous n'auriez pas tort. Du coup, marché de Noël obligeant, nous optâmes pour un visionnage de Rharry Potter en VO (introuvable denrée à Toulouse) au seul cinéma en VO de BCN: l'Icaria! Bizarrement, il est situé dans le quartier étudiant.
Dimanche matin, trois choses restaient au programme: voir la mer, voir la Casa Batllo (le troisième larron du tryptique Gaudi) et manger une paella. Après un délicieux petit dej dans la patisserie tout ce qu'il y a de moins touristique de la plaza Mercé (même ingrédients que le jour d'avant, 10€ de moins; comme quoi), nous longeâmes le port pour arriver devant un arrêt d'autobus qui devait accélérer les choses. Natasha se fit agresser par un vieil homme avide de conversation, mais en toute bonne sympathisante de la vieillesse qu'elle soit, elle ne parlait pas un mot. La sauvant d'une mort certaine, nous repartîmes donc pour finalement nous poser au bord de la plage. Dieu que l'on ne devrait pas passer des mois sans voir la mer... Vidage de tête assuré... Trop indispensable.
Le téléphone sonna alors pour nous signifier que l'appartement était finalement loué et que nous devions débarrasser les lieux avant 14h. Juste le temps de sauter dans le téléphérique et admirer la ville vue du ciel!
La fin de la journée fut donc composée de déambulations dans les rues commerçantes, mangeage de paella (bifbof moyenne mais c'est fait!), chocolat chaud espagnol (faut gouter...) et achat de turron à la crème brulée! Gourmandise quand tu nous tiens...
Petit récupérage par Julia à 17h30 et nous voici repartis, sur la route de France, vers Toulouse, loin de la mer...
Dun worry BCN, we'll be back.
Surpris et inquiets par l'état de nos finances nous hésitâmes longuement avant de nous embarquer sur la route des Tapas par un vendredi après midi d'hiver où la lumière dardait avec délicatesse ses rayons pastels sur les arides garrigues...
Quelques heures à peine et nous voilà passant le rond point des Mailloles qui jouxte la maison de ma grand-mère. Pas le temps de nous arrêter, nous foncions déjà vers Collioure, Port-Vendres, Banyuls et Cerbère, hauts lieux de ma jeunesse insouciante à batifoler sous l'eau méditerranéenne. Baignés d'un coucher de soleil épique à Collioure, nous continuâmes la route sinueuse dans les caps rocheux de la côte. Une fois passés du côté espagnol, Julia nous laissa à Girona d'où un train 'express' nous emmena à BCN. Quelques passes de métro et nous voilà arrivés à l'appartement en plein dans la Vieille Ville (à deux pas de la place Reial). Au prix d'une auberge de jeunesse pour 2, le rapport était beaucoup plus intéressant: petite salle de bain, petite cuisine, télé, lit privé. 50€ la nuit, rien à dire.
Vers 23h, nous partions donc manger à l'heure espagnole, dans un petit troquet typique dans la Carrer Argenteria, au bord de l'église Santa Maria del Mar. Tapas plus que corrects (mention spéciale à la Sepia a la plancha!!) voire très bons, nous étions arrivés! Retour via le port, admiratifs que nous étions devant autant d'espace, BCN est une ville où il fait bon respirer et vivre!
Le lendemain l'agenda était au desayuno sur las Ramblas (15€ pour 4 patisseries, 2 cafés au lait et 2 jus...) suivi de la visite de la Sagrada Familia, merveille torturée voulue le temple d'expiation des pêchés. Gaudi en entama la construction en 1886 mais mourut en 1926 sans l'avoir complétée. Ses travaux, les plans complets de la cathédrale telle qu'il l'avait voulue, demeurèrent néanmoins et la construction fut reprise de plus belle avec l'afflux de capitaux privés. En ce jour de décembre 2005, nous avons pu assister à l'avancement de la nef qui n'existait pas quand j'y suis passé la dernière fois en 1998. Les estimations optimistes voudraient la voir finie en 2026 pour le centenaire de la mort de l'artiste. La magie de l'oeuvre est captivante, le style à la fois torturé et emprunté à la nature, la taille incroyable et démesurée. La croix du Christ une fois finie, elle devrait arriver 1 mètre plus bas que la hauteur du Montjuic car Gaudi voulait garder l'humilité de son oeuvre par rapport à celle de Dieu.
Une fois redescendus (Natasha avant moi pour cause de panique due au vertige), j'avais tellement matraqué que la batterie en était presque déchargée. Détour par l'excrèmentatoire McDo pour recharger les accus (littéralement) et gavage de sucre en règle!
La suite de l'après midi devait nous emmener au Parc Güell où les mosaïques de Gaudi sont autant de délicates attentions pour l'oeil. L'effrayante dramatisation de la Sagrada Familia est ici oubliée pour céder la place à une ambiance beaucoup plus relaxante, au milieu des palmiers et du joueur de Hang. J'ai en effet découvert cet instrument assez exceptionnel: mi-djembé, mi-ovni, mi-doublewok, il produit un son pur et doux, proche de la harpe. (développé par le PANArt)
Vidéo à suivre...
De là, nous remîmes tenroute vers le centre ville, discutant au passage avec des américains possédant un restaurant à Berkeley, le Zatar, et qui passaient par BCN en revenant du Mozambique. J'irais surement y faire un saut si je peux lors de mon passage à la conférence de l'AMS à Monterey en avril 2006...
Bref, retour en ville pour aller voir la cathédrale de la Seu, honteusement défigurée par des échafaudages. Encore des jeunes qui font des graffitis me direz vous, et vous n'auriez pas tort. Du coup, marché de Noël obligeant, nous optâmes pour un visionnage de Rharry Potter en VO (introuvable denrée à Toulouse) au seul cinéma en VO de BCN: l'Icaria! Bizarrement, il est situé dans le quartier étudiant.
Dimanche matin, trois choses restaient au programme: voir la mer, voir la Casa Batllo (le troisième larron du tryptique Gaudi) et manger une paella. Après un délicieux petit dej dans la patisserie tout ce qu'il y a de moins touristique de la plaza Mercé (même ingrédients que le jour d'avant, 10€ de moins; comme quoi), nous longeâmes le port pour arriver devant un arrêt d'autobus qui devait accélérer les choses. Natasha se fit agresser par un vieil homme avide de conversation, mais en toute bonne sympathisante de la vieillesse qu'elle soit, elle ne parlait pas un mot. La sauvant d'une mort certaine, nous repartîmes donc pour finalement nous poser au bord de la plage. Dieu que l'on ne devrait pas passer des mois sans voir la mer... Vidage de tête assuré... Trop indispensable.
Le téléphone sonna alors pour nous signifier que l'appartement était finalement loué et que nous devions débarrasser les lieux avant 14h. Juste le temps de sauter dans le téléphérique et admirer la ville vue du ciel!
La fin de la journée fut donc composée de déambulations dans les rues commerçantes, mangeage de paella (bifbof moyenne mais c'est fait!), chocolat chaud espagnol (faut gouter...) et achat de turron à la crème brulée! Gourmandise quand tu nous tiens...
Petit récupérage par Julia à 17h30 et nous voici repartis, sur la route de France, vers Toulouse, loin de la mer...
Dun worry BCN, we'll be back.
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