Amsterdam? Utrecht? Bruxelles? Braine L'Alleud? Paris?
Maaaaaaaaan, where do I *begin*?! (Donkey style)
Alors voilà, je bénéficiais d'un retour Toulouse-Amsterdam-Montréal qui était venu avec mon billet .. (ceux qui suivent, fill in the blanks). Etant d'un naturel malin, j'avais pris un aller via Amsterdam en me disant que je pourrais utiliser la partie Toulouse-Amsterdam pour rendre visite à mon potos Denis qui est pôrti de Montréal pour aller étudier à Utrecht.
Alors voilà t'y pas que pour partir à 6h30 du matin, il me fallait être à l'aéroport à 5h30 maximum. Cela impliquait un levage à 4h30 de chez mon amie belge Mélodie, car elle réside proche de la gare Matabiau et donc de la navette aéroport.
J'avais prévu large mais encore une chance car le sort me dardait déjà le dos de ses moqueries narquoises: j'avais pensé me rendre rapidement à la navette mais le métro étant fermé à 4h45 - fonctionnaires!!!! (non je suis dur là...) - j'ai du faire un piti détour m'amenant à cotoyer taxis endormis et prostituées congelées.
Bref, dodo dans l'avion pour se réveiller juste avant la descente à travers la mer de nuages sur laquelle se levait tranquillement un soleil pastel. Magique, comme à chaque fois!
A la descente, je remarquais un problème notoire: personne n'avait allumé la lumière. Atterrissant à 8h15, sous les nuages, la grisaille était exceptionnelle. Schipol, l'aéroport qui vous veut du bien, me mena rapidement vers l'express d'Amsterdam Centraal. Pas le temps de dire "Oopt Kijpt Den Van Der Bruggen: passenjeren klogg der Toiletten!" et nous voici sur la planète cyclophile. Damned!
Que faire quand il menace de pleu..ploc! Ah non, je rectifie, quand il pleut. Tenté par le musée Van Gogh, je décidais néanmoins de visiter le Rijksmuseum: fleuron de la culture néerlandaise du Siècle D'Or (le XVII pour ne pas le nommer), on peut y voir des peintures, des armes, des sculptures, des orfèvreries et autres maisons de poupées! J'étais particulièrement fasciné par les orfèvres: des aiguières (ouais bon des vases) en argent au raffinement extrême. Voir les photos!
De là, je prenais le chemin du Cobra's Café sur la place du musée (leur marketing marche bien: l'entrée du musée y donne une réduction. J'ai honte...). J'y dégustais mon livre, des brochettes de poulet sauce arachide aux beignets de crevette -?-, et le plaisir d'être au chaud quand des enfants doivent courir autour d'un bassin devant lequel on y réaffirme son identité. Cf la photo principale! Cela me rappelait vaguement la pub "I AM CANADIAN!!" de Molson... comme quoi...
Un brin de shoppingue au centre ville et me voilà reparti dans le train, direction Utrecht. Retlouvailles avec Denis, coulses, lentlage à la maison et cuisinage du dinel. Etant crevé, je ne demandais pas mon reste et m'apprêtait à dormir d'un bon sommeil réparateur. Voilà t'y pas que Denis se remet à son ordinateur et tapote avec une ardeur de dément profond sur son clavier innocent. J'ouvre un oeil mais tout est noir: le bruit n'était en fait que la pluie déchainée sur le vélux... Voilà qui promettait.
Vendredi matin donc, je me réveille face à une pluie couasi horizontale. Voilà qui tuait dans l'oeuf, et la poule, et nos plans de visite. Après un départ tardif, nous nous mîmes en route vers la bibliothèque de l'Université d'Utrecht. Bâtiment noir et rouge à l'architecture violemment moderniste - un peu comme une chambre à coucher tendance japonaise de chez Ikéa - elle recèle de trouvailles architecturales: le coussin en forme de bosses de chameau, la rampe de skateboard à l'horizontale, le photomontage géant d'une illusion d'optique, etc...
Après une consultation avide du Times Atlas of the Oceans, je divaguais avec lui sur l'Atlas des Langues Mondiales. Une fois que suffisament de temps fut écoulé, nous nous dirigeames vers le centre d'Utrecht pour manger, jouer au billiard et aller voir Lord of War. Un film bien mené qui nous rappelle que certains vendeurs d'armes travaillent en freelance avec l'appui des 5 principaux gouvernements du G5, ces mêmes gouvernements qui siègent au conseil de sécurité de l'ONU. Quelle blague...
Le lendemain nous décollâmes rapidos (6am) vers Bruxelles. A 11h, 30 minutes avant d'arriver, la neige qui s'était accumulée a fait exploser notre locomotive. Quoi? C'est pas clair? Ouais ben moi et le hollandais... A coups de "Nous repartirons dans 10 minutes", nous avons passé 2h sur la voie, immobilisés. Arrivée à 13h à Bruxelles plutôt tendus!
Je disais alors au revoir à Denis pour me rendre chez Emilie, la copine d'un ancien de Montréal, le seigneur Nour-Eddine. N'étant lui même pas là, elle m'accueillait mais devait sortir le soir. La perspective d'une soirée seul à Bruxelles l'enneigée... bof. Du coup, j'appelais le cousin de Denis, Bruno, avec qui j'ai longtemps joué à World of Warcraft. Il m'invita alors à manger chez eux dans une ferme au milieu de la campagne. Je m'empressais d'accepter et voilà encore mon train retardé par la neige... Finalement, Bruno et sa compagne Valérie me ramenaient chez eux: une grande ferme perdue dans la campagne de Braine L'Alleud. Valérie tient une pension pour chevaux, et c'est avec 3 chats, 2 chiens, 40 chevaux et un cochon noir que je passais mon dimanche matin! J'omets les détails du samedi soir: Gaëlle, Dominique, Amélie et Kathleen sont des amies de Valérie invitées ce soir là pour un repas. Convive rapporté, j'assistais avec une surprise amusée à la joyeuse débandade de blagues comme seules les femmes trentenaires entre elles savent en faire! On a bien rigolé mine de rien :)
Une fois mon tour de ferme terminé, il était hélas déjà temps de repartir. Retour à Bruxelles, départ en Thalys vers Paris. Je devais tuer quelques heures avant de pouvoir me rendre chez une amie de ma mère, Michelle, dont l'appartement était situé dans le 20ème arrondissement de Paris en haut d'un ascenseur assez large pour transporter des planches de bois, mais VRAIMENT pas des humains. (cf la photo) Pas de mon gabarit en tout cas.
Le Lundi matin s'enchaina lui aussi assez rapidement: à midi je voyais que les restaurateurs faisaient grève pour un abaissement de la TVA. Cette grève innoportune manqua de me faire rater mon avion de retour: le bus était retardé et l'Orlybus m'emmenant à l'aéroport me menaça de mettre 1h15 au lieu de 25 minutes. Plus de peur que de mal à l'arrivée, mais un voyage exténuant!
Bien content néanmoins d'avoir pu voir quelques amis en ces quelques jours... L'avantage étant: je n'ai pas vu grand chose de Bruxelles ou d'Amsterdam. Tout reste à voir! ;)
Alors voilà, je bénéficiais d'un retour Toulouse-Amsterdam-Montréal qui était venu avec mon billet .. (ceux qui suivent, fill in the blanks). Etant d'un naturel malin, j'avais pris un aller via Amsterdam en me disant que je pourrais utiliser la partie Toulouse-Amsterdam pour rendre visite à mon potos Denis qui est pôrti de Montréal pour aller étudier à Utrecht.
Alors voilà t'y pas que pour partir à 6h30 du matin, il me fallait être à l'aéroport à 5h30 maximum. Cela impliquait un levage à 4h30 de chez mon amie belge Mélodie, car elle réside proche de la gare Matabiau et donc de la navette aéroport.
J'avais prévu large mais encore une chance car le sort me dardait déjà le dos de ses moqueries narquoises: j'avais pensé me rendre rapidement à la navette mais le métro étant fermé à 4h45 - fonctionnaires!!!! (non je suis dur là...) - j'ai du faire un piti détour m'amenant à cotoyer taxis endormis et prostituées congelées.
Bref, dodo dans l'avion pour se réveiller juste avant la descente à travers la mer de nuages sur laquelle se levait tranquillement un soleil pastel. Magique, comme à chaque fois!
A la descente, je remarquais un problème notoire: personne n'avait allumé la lumière. Atterrissant à 8h15, sous les nuages, la grisaille était exceptionnelle. Schipol, l'aéroport qui vous veut du bien, me mena rapidement vers l'express d'Amsterdam Centraal. Pas le temps de dire "Oopt Kijpt Den Van Der Bruggen: passenjeren klogg der Toiletten!" et nous voici sur la planète cyclophile. Damned!
Que faire quand il menace de pleu..ploc! Ah non, je rectifie, quand il pleut. Tenté par le musée Van Gogh, je décidais néanmoins de visiter le Rijksmuseum: fleuron de la culture néerlandaise du Siècle D'Or (le XVII pour ne pas le nommer), on peut y voir des peintures, des armes, des sculptures, des orfèvreries et autres maisons de poupées! J'étais particulièrement fasciné par les orfèvres: des aiguières (ouais bon des vases) en argent au raffinement extrême. Voir les photos!
De là, je prenais le chemin du Cobra's Café sur la place du musée (leur marketing marche bien: l'entrée du musée y donne une réduction. J'ai honte...). J'y dégustais mon livre, des brochettes de poulet sauce arachide aux beignets de crevette -?-, et le plaisir d'être au chaud quand des enfants doivent courir autour d'un bassin devant lequel on y réaffirme son identité. Cf la photo principale! Cela me rappelait vaguement la pub "I AM CANADIAN!!" de Molson... comme quoi...
Un brin de shoppingue au centre ville et me voilà reparti dans le train, direction Utrecht. Retlouvailles avec Denis, coulses, lentlage à la maison et cuisinage du dinel. Etant crevé, je ne demandais pas mon reste et m'apprêtait à dormir d'un bon sommeil réparateur. Voilà t'y pas que Denis se remet à son ordinateur et tapote avec une ardeur de dément profond sur son clavier innocent. J'ouvre un oeil mais tout est noir: le bruit n'était en fait que la pluie déchainée sur le vélux... Voilà qui promettait.
Vendredi matin donc, je me réveille face à une pluie couasi horizontale. Voilà qui tuait dans l'oeuf, et la poule, et nos plans de visite. Après un départ tardif, nous nous mîmes en route vers la bibliothèque de l'Université d'Utrecht. Bâtiment noir et rouge à l'architecture violemment moderniste - un peu comme une chambre à coucher tendance japonaise de chez Ikéa - elle recèle de trouvailles architecturales: le coussin en forme de bosses de chameau, la rampe de skateboard à l'horizontale, le photomontage géant d'une illusion d'optique, etc...
Après une consultation avide du Times Atlas of the Oceans, je divaguais avec lui sur l'Atlas des Langues Mondiales. Une fois que suffisament de temps fut écoulé, nous nous dirigeames vers le centre d'Utrecht pour manger, jouer au billiard et aller voir Lord of War. Un film bien mené qui nous rappelle que certains vendeurs d'armes travaillent en freelance avec l'appui des 5 principaux gouvernements du G5, ces mêmes gouvernements qui siègent au conseil de sécurité de l'ONU. Quelle blague...
Le lendemain nous décollâmes rapidos (6am) vers Bruxelles. A 11h, 30 minutes avant d'arriver, la neige qui s'était accumulée a fait exploser notre locomotive. Quoi? C'est pas clair? Ouais ben moi et le hollandais... A coups de "Nous repartirons dans 10 minutes", nous avons passé 2h sur la voie, immobilisés. Arrivée à 13h à Bruxelles plutôt tendus!
Je disais alors au revoir à Denis pour me rendre chez Emilie, la copine d'un ancien de Montréal, le seigneur Nour-Eddine. N'étant lui même pas là, elle m'accueillait mais devait sortir le soir. La perspective d'une soirée seul à Bruxelles l'enneigée... bof. Du coup, j'appelais le cousin de Denis, Bruno, avec qui j'ai longtemps joué à World of Warcraft. Il m'invita alors à manger chez eux dans une ferme au milieu de la campagne. Je m'empressais d'accepter et voilà encore mon train retardé par la neige... Finalement, Bruno et sa compagne Valérie me ramenaient chez eux: une grande ferme perdue dans la campagne de Braine L'Alleud. Valérie tient une pension pour chevaux, et c'est avec 3 chats, 2 chiens, 40 chevaux et un cochon noir que je passais mon dimanche matin! J'omets les détails du samedi soir: Gaëlle, Dominique, Amélie et Kathleen sont des amies de Valérie invitées ce soir là pour un repas. Convive rapporté, j'assistais avec une surprise amusée à la joyeuse débandade de blagues comme seules les femmes trentenaires entre elles savent en faire! On a bien rigolé mine de rien :)
Une fois mon tour de ferme terminé, il était hélas déjà temps de repartir. Retour à Bruxelles, départ en Thalys vers Paris. Je devais tuer quelques heures avant de pouvoir me rendre chez une amie de ma mère, Michelle, dont l'appartement était situé dans le 20ème arrondissement de Paris en haut d'un ascenseur assez large pour transporter des planches de bois, mais VRAIMENT pas des humains. (cf la photo) Pas de mon gabarit en tout cas.
Le Lundi matin s'enchaina lui aussi assez rapidement: à midi je voyais que les restaurateurs faisaient grève pour un abaissement de la TVA. Cette grève innoportune manqua de me faire rater mon avion de retour: le bus était retardé et l'Orlybus m'emmenant à l'aéroport me menaça de mettre 1h15 au lieu de 25 minutes. Plus de peur que de mal à l'arrivée, mais un voyage exténuant!
Bien content néanmoins d'avoir pu voir quelques amis en ces quelques jours... L'avantage étant: je n'ai pas vu grand chose de Bruxelles ou d'Amsterdam. Tout reste à voir! ;)
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